Virginia Woolf naît à Londres en 1882. Écrivaine, critique littéraire et éditrice, elle crée en 1917, avec son mari Leonard Sydney Woolf, la maison d’édition « Hogarth Press » qui lui permet de publier ses ouvrages. Cette même année elle publie son premier roman “La Traversée des apparences” dont l’histoire, en partie autobiographique, conte la perte de ses parents. S’ensuivront : “Nuit et jour” (1919), “La Chambre de Jacob” (1922), son chef-d’œuvre “Mrs Dalloway” (1925), “Promenade au phare” (1927), “Les Vagues” (1931) et enfin “Orlando” (1928), un roman qu’elle dédie à Vita Sackville-West et dont le thème porte sur la distinction des identités sexuelles.

Hantée par le souvenir d’une enfance difficile, Virginia Woolf transcende sa propre folie par l’écriture. Elle exprime dans ses ouvrages, un mal-être existentiel et des souffrances intimes qui donnent à ses œuvres narratives une grande puissance. Novatrice dans l’âme, elle questionne le droit des femmes à la liberté intellectuelle et sexuelle. En 1941, à nouveau sous l’emprise d’une dépression, elle se suicide (dit-on) après l’achèvement de son dernier roman : « Entre les actes ». À ce jour, sa vie de femme émancipée continue d’inspirer la gente féminine du monde entier.

Attirée très jeune par le théâtre, Lucia Placidi obtient rapidement son diplôme, de l’Académie d’Art Dramatique de Milan, avant de collaborer avec plusieurs troupes, italiennes et suisses, afin de développer son jeu de scène.Elle travaille ensuite à la Télévision Suisse Italienne, sur des films de fiction et des documentaires, joue Médée au cinéma, dans le long métrage « Tre meno un quarto » de Claudio Adorni (présenté au Festival de Locarno en 1997) et obtient un rôle dans « Ma Nouvelle Héloïse » de Francis Reusser en 2012. Pleinement impliquée dans son art, Lucia Placidi signe, en 2009, sa première mise en scène avec un spectacle sur la création de l’univers, « Poussière d’étoiles », présenté à la Traverse de Genève et au Festival du Film de Neuchâtel, et crée en parallèle la Compagnie Ligne 46 à Genève.

Né en Italie en 1965, je m’intéresse très tôt à la littérature et au monde du cabaret. De formation classique et économique, me conduisant à l’Université de Fribourg, j’écris, depuis 1995, pour le théâtre. J’ai participé aussi à diverses expériences scénaristiques pour la télévision et le cinéma. Depuis 1998 donne régulièrement des cours de théâtre et de communication dans des institutions publiques et pour des organismes privés.

 Jeanne Pasquier est née à Genève. Elle commence le théâtre dès ses neuf ans avec les Ateliers du Théâtre Spirale. Elle part ensuite à Bruxelles faire l’école de théâtre Lassaad.

À la suite de cela, elle travaille depuis 2011 avec le Teatro Malandro, dirigé par Omar Porras (L’Éveil du printemps, 2013 ; La Dame de la mer, 2014 ; La Visite de la vieille dame, 2016 ; Amour et Psyché, 2017, Carmen l’Audition, 2021). Elle collabore également aux nombreuses créations de Michele Millner au Théâtre de la Parfumerie à Genève (Cie Théâtre Spirale), comme comédienne ou assistante à la mise en scène. Actuellement, elle travaille aussi avec les metteurs en scène Michel Voïta, Hector Salvador, Justine Ruchat et Lucia Placidi.

Par ailleurs, elle donne des cours de théâtre et joue de la clarinette avec La Fanfare Revuelta.

Lisa Courvallet se forme au théâtre au Conservatoire de Genève, puis à l’école professionnelle d’Art Dramatique des Teintureries à Lausanne. Elle obtient son diplôme de comédienne en 2017.

Elle crée avec quatre autres comédien.ne.s, le collectif Jack Hobb qui présente, en 2018, deux pièces de Martin Crimp au Théâtre Pulloff de Lausanne. En 2019, elle participe à la première création de Christophe Burgess, Homo Solaris. De cette expérience naîtra un second collectif : La Nef, qui questionne les liens entre rituels, art performatif et prendre soin d’un lieu. À l’été 2020, à Lausanne, elle se joint au projet Et maintenant… créé à la sortie du confinement. En 2021, elle retrouve le metteur en scène Gian Manuel Rau et ses camarades des Teintureries pour une création autour de l’univers de Franz Kafka, au Théâtre 2.21, et collabore avec le collectif RGB project et ZeroTera pour une création mêlant théâtre et réalité virtuelle, au TLH Sierre.